SAUTE LE PAS
12 Dec 2020
L'investissement : une ambition pout toutes les générations
Fraichement débarqué de sa campagne natale, Louis a vécu ses premiers déboires immobiliers à Montreuil « je venais d’arriver, mes parents m’avaient conseillé d’acheter mais je ne me projetais pas du tout sur Paris. À ce moment là je ne pensais pas que, dix ans plus tard, je serais tombé amoureux de l’effervescence parisienne ». Louis enfouit alors tout projet d’achat et se focalise sur ses études et sa carrière professionnelle.
Un réveil de lucidité
« Je me suis alors réveillé un jour en me disant ‘mais cela va faire sept ans que tu es là, tu as ta vie, tes amis, ton boulot… Il est temps !’ et j’ai commencé mes recherches ». Au début Louis ne sait pas forcement que choisir : un studio pour le moment et voir plus grand ensuite ? La banlieue pour avoir plus de surface mais s’éloigner du centre de la capitale ?
Beaucoup de facteurs entrent en compte dans ces moments de réflexion. « Je me suis mis à visiter quelques appartements en banlieue proche, ce qui correspondait plus à mon budget… Et de mois en mois, d’années en années, j’en ai visités de moins en moins ». Louis, alors en colocation, n’avait pas d’impératif d’achat hormis celui de ne plus payer de loyer.
Alors que le projet semblait un peu passé aux oubliettes, Louis s’est remis très activement en recherche fin 2017. « J’étais en couple et nous souhaitions habiter ensemble, cette fois j’ai vu ça comme une opportunité à saisir ! Non, je n’allais pas déménager de nouveau pour un bien éphémère, je voulais poser mes valises dans « mon » appartement.
Des visites, Louis en a ensuite fait de façon assidue mais en affinant ses critères :
« Je savais maintenant que je voulais une superficie suffisante pour deux, que pour nos jobs respectifs être dans Paris était plus stratégique… J’ai pu être plus efficace et je me projetais plus dans les biens que je visitais ».
Louis était dans une situation où il ne cherchait pas un bien nécessairement pour investir mais pour y vivre à deux, pendant quelques jolies années. Et là, il y a eu le coup de coeur « Je me souviens très bien, c’était à Pâques, je devais être en weekend chez mes parents en dehors de Paris et j’ai eu une opportunité de visite. Je n’y croyais même pas car le bien était à Montmartre et pour moi ce quartier était trop touristique pour y vivre ».
Mettant ses apriori de côté, Louis va finalement visiter un appartement qui semble cocher beaucoup de ses critères : du neuf, calme, dans Paris avec une surface agréable pour deux.
« Il était tout de même au dessus du budget que je m’étais fixé et il fallait donc revoir tous mes calculs si je considérais à l’achat ». Louis a alors proposé de faire une offre tout de même afin de ne pas perdre cette opportunité face à un acheteur qui se serait montré plus rapide que lui.
La monté du stress, l’excitation devant un bien…
Un véritable ascenseur émotionnel qui peut jouer en notre défaveur.
« Côté agence on me vendait l’appartement comme la dixième merveille du monde… Et ça avait l’air vrai ! Sauf que je suis incapable de juger, je n'avais jamais fait de travaux ! ». Alerté par un manque de compétence sur ce niveau, Louis s’est vite entouré d’un expert de confiance, qualifié et surtout indépendant pour faire la contre-visite « Je pouvais alors croire sur parole ce que l’architecte allait me dire car il n’allait absolument pas toucher de commission si j’achetais ou non ce bien. Cela me rassurait énormément d’être guidé dans la démarche et qu’on me transmettre un diagnostic franc ».
En sa qualité de professionnel l’architecte expliqua à Louis que l’appartement était bien mais qu’il était un peu en dessus des prix du marché, que si l’objectif était l’investissement alors il déconseillait cet achat, néanmoins même s’il ne gagnerait pas d'argent - il n’en perdrait pas. « J’ai acheté, rassuré par un professionnel du métier sur la valeur du bien et heureux d’avoir enfin mon appartement ».
Ok sherlock, achetez serein.
